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huit ans après...
30 décembre 2006

Acte III

    Toute décision de justice ayant une suite logique, le Président du Tribunal désigna un Expert. Compétent, organisé,  inspiré et pas du genre à se faire rouler dans la farine. Un Expert, quoi!
    La première réunion eut lieu le 16 octobre 2002. L'expert avait demandé aux représentants d'AXA (quelqu'ils soient) de fournir l'étude technique ayant conduit au devis proposé par l'entreprise bouffonne. Ces braves gens en ont été incapables et pour cause... Il contasta l'ampleur des dégats qui au fil des ans n'avaient pas vraiment évolués dans le sens de l'amélioration et décida qu'une étude géotechnique plus approfondie, assortie d'une inspection des réseaux d'eaux pluviales et usées, était indispensable. La compétence, l'inspiration ou le flair je ne sais pas mais si le carottage confirma en pire la première investigation l'étude des canalisations s'avéra encore plus instructive. Les abrutis braves gens qui avaient posé les tuyaux les avaient posé. Point. Ils devaient manquer de colle ce jour là et ils ne disposaient des longueurs nécessaires (la maison est un poil plus large que ses consoeurs de la résidence).  En conséquence les eaux pluviales se déversaient consciencieusement sous le pignon Nord, creusant le sol pourri et aggravait les mauvaises propriétés mécaniques de ce sol de toute façon inapproprié pour une construction de ce type. 
    Il faut préciser qu'entre temps, pour justifier sa truanderie mesquinerie, AXA Machin avait partiellement retiré son obligation dommages-ouvrages en arguant des périodes de fortes sécheresses des années 90. Je ne savais pas qu'on pouvait moduler une garantie dommages-ouvrages, d'ailleurs apparemment cela venait de sortir puisque personne d'autre, pas même le législateur ne le savait...DSC01404
    AXA aurait apprécié que sa garantie fût partiellement couverte par mon autre compagnie d'assurance (la MAIF). AXA aurait également apprécié que les assurances de l'architecte et du constructeur  soient mises à contribution. (Personnellement je serais partisan d'une peine exemplaire à l'encontre de ces sagouins odieux personnages : les obliger à habiter les maisons qu'ils construisent. C'est un autre débat).
     Le législateur, dans sa grande sagesse, n'interdit pas à la compagnie d'assurance D-O de rechercher des coupables mais SEULEMENT après avoir assuré sa propre garantie, ce pourquoi elle a été payée.
 
DSC01418   En l'occurence il s'agit surtout pour le cabinet d'avocat gravitant autour de la nébuleuse AXA Machin (CAGANAM pour faire bref) de multiplier des opposants pour retarder à l'infini (l'infini c'est long surtour vers la fin) le réglement du litige... Nous en reparlerons.
    Fort de ces renseignement l'Expert réunit de nouveau tout son beau monde le 26 février 2003. Il expliqua que la cause première des désordres était la fuite des canalisations dans un terrain sensibles, aggravée par l'absence d'encastrement des semelles dans un sol solide. Il préconisa la réparation prévue initialement et ajouta la reconstruction du pignon Nord, la reprise des réseaux d'eaux pluviales  et le relevage du dallage. Mon maître d'oeuvre recommença la tournée des entreprises et représenta un nouveau devis :  164.234 euros (Eh oui entre temps nous étions passés à l'euro) soit  1.083.451,6 francs. A ceci s'ajoutent les honoraires du maître d'oeuvre, les frais d'expertise, d'avocat... etc. Je n'ose même plus compter.
    Le devis fut vérifié par un autre vérificateur d'AXA Corporate Solution (pour les solutions apparemment c'est eux) et ramené à161.414 euros.
Ne chipotons pas, c'était raisonnable.
     L'Expert remit donc son rapport définitif le 7 juin 2004.

   

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